Zooms des tendances constructives 2022

Un avantage important pour le chauffage individuel    :

• Sur l’échantillon observé,
• 64   % des opérations possèdent un chauffage individuel.
• Cela peut s’expliquer par la souplesse que peut apporter cette solution   : adapter en fonction de l’opération et des logements.

L’écart est plus important pour les maisons individuelles groupées    :

•  Pour les maisons individuelles groupées, le chauffage collectif n’est présent que dans 11   % des opérations.
• Cela s’explique par la complexité de mettre en œuvre cette solution pour des logements individuels.

 Dans les logements collectifs certifiés, le recours au gaz reste le premier choix, les réseaux de chauffage confirment leur place et les PAC continuent de ralentir   :

• Plus de deux opérations sur trois sont chauffées au gaz, avec un appoint électrique dans certains cas (sèche-serviette ou convecteurs principalement dans les studios).
• Les convecteurs s'imposent en deuxième place avec un niveau stable (10   % à 8   %) des opérations.
• Les RCU sont moins utilisés que les années précédentes.
• Les PAC augmentent de nouveau par rapport aux années précédentes ( 8   % à 9   %).

Large préférence pour le gaz, avec un recours aux PAC qui augmente dans les maisons individuelles groupées certifiées   :

• Plus d’un logement sur deux sont chauffés au gaz, avec un appoint électrique dans certains cas (sèche-serviette).
• Les réseaux de chauffage urbain reviennent dans l’étude pour cette année 2021.
• Les PAC sont plus utilisées que dans le collectif, du fait de leur adaptation à l’usage individuel, avec de petites puissances, et du fait de l’obligation d’utilisation d’énergies renouvelables.
• Le chauffage au bois n'est pas présent.

• Les choix du type d’énergie pour les niveaux RT2012 -10   % et RT2012 – 20   % sont très semblables à ceux du niveau RT2012.
• Les opérations avec label Effinergie + se démarquent avec une utilisation de gaz moins importante et un recourt au RCU et PAC plus important qui peut s’expliquer par l’incitation à l’utilisation des énergies renouvelables que contient ce label.
• Le BEPOS se distingue par la très faible part de gaz au profit des RCU et des PAC.
• Les opérations E+C- ont une répartition entre l’Effinergie + et le RT2012 -20   %.

La chaudière à combustible gazeux comme solution principale   :

• Que le chauffage soit collectif ou individuel, la chaudière à combustible gazeux apparait comme la solution privilégiée dans les opérations certifiées.
• Les radiateurs à eau chaude ou plancher chauffant à eau alimenté par un réseau de chaleur urbain reculent fortement avec seulement 6   % des opérations (11   % en 2020 et 4   % en 2021).
• Les émetteurs électriques sont également dans une opération sur sept.

En maison, la chaudière reste la solution principale et l’écart avec les autres solutions se creuse   :

• Comme pour les logements collectifs certifiées, la chaudière à combustible gazeux reste en tête.
• Nous notons une part relativement importante des PAC (plus d'un logement sur trois).
• Le bois est absent

 Une large prédominance de l’isolation par l’intérieur. Des choix d’isolation affinés par paroi    :

• L’isolation par l’intérieur de l’ensemble du bâtiment est la solution qui reste la plus répandue, à un niveau stable par rapport aux années précédentes.
• Les bâtiments présentant au moins deux types d’isolation sur des parois différentes concernent un logement sur trois (Mixte).

• L’isolation par l’extérieur apparaît donc comme une technique surtout utilisée en association avec l’ITI. Ceci laisse supposer un choix pragmatique visant à améliorer la performance du bâti, sans pour autant basculer vers l’ITE à 100   %.
• L’utilisation de l’isolation répartie est absente.

Une tendance à l’isolation par l’intérieur proche du collectif. Des choix plus centrés sur un seul type d’isolation    :

• La catégorie «   Mixte   » contient des maisons avec différents types d'isolation    : par exemple une ITI sur la paroi au sud et ITI&E sur la paroi au nord.
• L’isolation par l’extérieur ne se développe pas plus que pour les bâtiments collectifs.

• Nous constatons une évolution dans les choix d’isolation entre les niveaux énergétiques.
• Pour les premières opérations E+C- les choix d’isolation sont proche d’un niveau BEPOS.
• L’ITI seule est un peu moins présente pour les bâtiments Effinergie + et E+C-.
• L’échantillon étudié ne montre pas de différence significative sur les choix constructifs au niveau règlementaire, -10   % et les projets en RT-20   %.
• Effinergie +, E+C- ou BEPOS se démarquent par une utilisation plus faible de l’ITI seule afin d’optimiser l’isolation pour atteindre les niveaux demandés.

Les nouvelles filières encore timides dans la construction    :

• Sur l’année 2022, 4   % des opérations étudiées avaient une ossature en bois, en collectif comme en individuel groupé. Pourcentage en baisse par rapport à 2020 (7   %) et 2021 (5   %).
• Il reste toutefois assez faible mais devrait se développer sur les prochaines années, étant donné que la RE2020 est entrée en application.
• Les structures métalliques représentent moins de 1   % des bâtiments.

Le double vitrage comme référence   :

• Très peu d’opérations sont équipées de menuiserie en triple vitrage   : chiffre stable vs 2021 --> 2   %.
• Cela peut s’expliquer par les très bonnes performances des menuiseries en double vitrage.

La filière photovoltaïque encore timide dans la construction    :

• L’augmentation du photovoltaïque continue (de 16   % à 19   % puis 27   %) et une stagnation des systèmes solaire thermique (4   %)
• Les systèmes solaires thermique diminuent fortement, du fait de la technicité des installations et de leur entretien complexe.

Une forte prédominance de la ventilation hygroréglable de type B   :

• La VMC Hygroréglable B, qui permet une meilleure optimisation des débits, est la solution quasi unique utilisée, à un niveau stable sur les cinq dernières années.
• La VMC double-flux passe à 1   %   :      1   % → 3   %→1   %

 Les menuiseries en PVC dominent le marché de la construction des collectifs certifiés   :

• Huit opérations sur dix étudiées possèdent des menuiseries PVC.
• Les chiffres sont stables par rapport aux années précédentes.
• Le prix semble donc être le premier critère de choix, sans que cela nuise à la performance thermique générale.
• Les menuiseries bois seuls ne représentent que 5   % des opérations (un chiffre stable depuis 2019   : de 9   % à 7   % puis à 5   % depuis 3 ans).

Sur l’échantillon étudié, un peu plus d'une opération sur deux  ne dispose pas d’un ascenseur.

Chaque année, le nombre d’opérations avec des espaces verts augmente. Les demandes locales et la prise de conscience sur le changement climatique favorisent leur mise en place.

Une prédominance des locaux poubelles en intérieur   :

• Sur l’échantillon observé, deux opérations sur cinq disposent d’un ou plusieurs locaux poubelles en intérieur.
• 8   % des opérations disposent d’une solution par apport volontaire   : cela s’explique par la mise en place de dispositions par la commune de l’opération pour collecter les déchets.