Solitaire Urgo Le Figaro : NF Habitat termine 4e

NF Habitat a participé pour la 3e année consécutive à la Solitaire Urgo Le Figaro qui s’est déroulée du 2 au 26 juin 2019. L’occasion de concourir à nouveau avec le skipper Corentin Douguet, qui offre un magnifique résultat à la marque de certification !

Une course spectaculaire

Corentin Douguet et NF Habitat ont pris le départ de la Solitaire Urgo le Figaro le 2 juin dernier en baie de Pornichet.

Arrivé en 5e position de la 1ère étape, Corentin nous a offert une entrée spectaculaire dans cette course. Ce beau résultat lors de cette épreuve redoutable de 4 jours a confirmé les atouts du skipper et laissait présager une compétition palpitante à suivre de près.

Plongez dans la course avec la vidéo de la 1ère étape

Avec une 6e place au classement général à la fin de la 2e étape, NF Habitat est reparti de plus belle pour la 3e étape « Roscoff-Roscoff » qui consistait en un grand tour de Manche. Cette étape s’est révélée des plus folles avec de nombreuses difficultés à surmonter, lors de laquelle Corentin nous a régalé encore en plaçant NF Habitat 5e du classement général.

Corentin Douguet sur le podium de la dernière étape

Pour clore la Solitaire Urgo Le Figaro en beauté, Corentin termine 3e de la dernière étape, se hissant ainsi sur le podium ! Un 4e volet aussi enthousiasmant et vibrant que les précédents et un résultat dont n’est pas peu fier CERQUAL Qualitel Certification, l’organisme certificateur qui porte la marque NF Habitat – NF Habitat HQE.

Corentin Douguet enregistre une performance exceptionnelle sur cette 50e édition de la Solitaire Urgo Le Figaro. NF Habitat termine ainsi 4e au classement général à 3 minutes 55 du premier. Une place bien méritée pour le navigateur.

Bilan de la course avec notre skipper

Tu termines cette quatrième étape sur le podium, enfin ?

« Je suis content de finir sur un podium d’étape. J’ai même cru à la victoire quelques heures avant. C’était encore une étape hyper compliquée où je suis passé par tous les classements avec des bonnes phases et des beaucoup moins bonnes. Ce podium d’étape m’a aussi fait entre apercevoir de très près le podium du général. »

Qu’est ce qui a été spécifique à cette étape, encore plus dingue que les autres ?

« J’ai commencé par toucher une bouée dans la baie de Roscoff alors que j’étais en tête. Il n’y avait plus de vent et le courant m’a porté sur dessus. C’était le premier ascenseur émotionnel car je passais de leader à un bateau un peu abimé, du temps perdu dans la manoeuvre, un 360 à faire pour réparer la faute… Cela symbolise assez bien l’étape au final ! Après, il y a eu de tout : du vent, de la pétole… J’ai bien géré le premier coup de pétole en Manche après Wolf Rock puisque j’ai repris la tête de la course. Ensuite le passage à l’Ile de wight la deuxième nuit a été très complexe et j’ai été moins inspiré. Je me suis retrouvé en fond de classement après la bouée d’Owers. La fatigue cumulée de l’ensemble de la Solitaire s’est fait ressentir fort à ce moment là et m’a fait vivre une expérience nouvelle pour moi : l‘endormissement debout ! Je ne pensais pas que c’était possible et je ne me suis pas fait trop mal dans ma chute. Ensuite j’ai réussi à remonter une partie de la flotte, bateau après bateau. Puis on a tous été arrêtés dans la Baie de Seine. Quand le vent est revenu, la dernière nuit, j’avais les idées assez claires sur ce que je voulais faire. Cela m’a permis de reprendre la tête de la course dans les dernières heures. C’était serré, notamment avec Armel (La Cléac’h) et Eric (Peron), mais j’ai pris une option à la côte un peu différente de la leur. Et au final il me manque 3 minutes et 50 secondes pour gagner. »

C’est aussi ce temps là qui te manque pour monter sur le podium du général…

« Presque ! Je finis quatrième au général à 3 minutes 55. Ces minutes, on peut les trouver dans la pénalité pour la perte du mouillage. Mais aussi à pleins d’autres moments. Forcement sur plus de quatorze jours de navigation, trouver des erreurs ce n’est pas dur. Notamment là sur cette fin d’étape. Si j’étais resté avec Eric cela l’aurait peut-être fait. Mais on ne sait pas. Et je dois l’avouer, cela génère pour moi un peu (beaucoup) de déception. Et de la frustation. A côté de cela, j’ai une grande satisfaction de finir à cette place sur cette Solitaire incroyable tant par le plateau que par le scénario sur l’eau et ces étapes de dingue. »

Le mot de la fin ?

« Je ne partirai pas en vacances à Aurigny, ou pas tout de suite en tout cas ! Plus sérieusement, bien évidemment qu’au départ de Nantes j’aurais signé tout de suite pour une quatrième place. Mais c’est une place difficile que je n’avais jamais expérimenté sur la Solitaire. Avec cet écart de temps, elle est d’autant plus douloureuse. Mais c’est fait. Et il n’y aura pas de cinquième étape pour aller chercher ces 3 minutes 55. De toutes façons mon corps n’en aurait probablement pas supporté une de plus. »

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