Bien choisir votre parqueteur

Cette information est importante, car elle vous permet de contrôler que l’entreprise existe bien juridiquement. Cela vous évitera de vous retrouver sans aucun recours en cas de litige.

S’il s’agit d’une entreprise commerciale : identifiez le n° RCS (Registre du Commerce et des Sociétés). Pour l’identifier sur le devis, sachez qu’il commence par RCS et est suivi de 9 chiffres, puis de la ville où il a été enregistré. Vous pouvez aussi le trouver via des sources gratuites comme Infogreffe, Societe.com, etc.

S’il s’agit d’un artisan : identifiez son numéro au répertoire des métiers. Pour l’identifier sur le devis, il est composé de 9 chiffres (n° Siren), suivi de la mention RM et du numéro du département d’immatriculation.

À savoir : l’entreprise doit également avoir un numéro SIREN/SIRET ou numéro de TVA intracommunautaire.

Même si ce cas reste rare, évitez de confier vos travaux à un parqueteur qui n’existe pas légalement, et donc de vous retrouver sans aucun recours en cas de litige.

Demandez à votre parqueteur l’adresse de ses locaux, vérifiez que cela ne correspond pas à une simple domiciliation et évaluez la distance entre ses locaux et votre chantier.

Si cette distance est élevée, cela peut augmenter les frais de déplacement et générer une différence significative de montant entre deux devis. De plus, les contraintes horaires pour les réunions de chantier ou lors de la remise des clés n’en seront que plus élevées, surtout si vous vivez dans une grande agglomération !

Cette démarche vous permet de vous assurer que le parqueteur à qui vous comptez confier votre projet de pose de parquet n’est pas en dépôt de bilan ou en redressement judiciaire. Ainsi, vous éviterez de lui verser un acompte, s’il n’est plus en mesure de réaliser les travaux.

Pour le savoir, il vous faudra payer une centaine d’euros sur Infogreffe. Cela reste donc optionnel mais il peut être intéressant d’avoir cette information suivant le montant investi dans vos travaux.

Demandez à votre parqueteur de joindre au devis son assurance « Garantie décennale ». Vérifiez qu’elle couvre bien l’ensemble des prestations que vous comptez lui confier. Obligatoire, cette assurance couvre les réparations de dommages matériels survenant dans les 10 ans qui suivent la réception des travaux. Sans cette assurance, vous risquez de ne pas être remboursé en cas de problème. Pensez donc à bien conserver ce document.

Si vous avez un doute, n’hésitez pas à contacter la compagnie d’assurance.

Cette assurance obligatoire s’exerce pendant les travaux chez vous et après la livraison. Elle couvre le parqueteur pendant et après l’exécution du contrat en cas de problème matériel ou corporel sur le chantier, par exemple si une lame est endommagée lors de la pose de votre parquet.

Demandez à votre parqueteur de joindre son attestation au devis, vérifiez qu’elle est toujours valable et qu’elle couvre bien les prestations que vous comptez lui confier. N’hésitez pas à contacter l’assurance si vous avez un doute car, sans cette assurance, vous devrez payer vous-même les éventuels dommages.

Peut-il vous fournir une liste des réalisations récentes avec les coordonnées des clients ? Contactez-les et vérifiez auprès d’eux les qualités de sérieux, d’écoute, de respect des délais du professionnel en question. Vous pourrez ainsi vous assurer de son expérience dans la parqueterie.

Quelle est la procédure suivie par votre parqueteur en cas de dépassement des délais ? Prévoyez une ligne dans le devis et donc une clause dans le contrat pour indiquer clairement les délais de réalisation et les conséquences en cas de non-respect du planning.

Cela vous évitera de travailler avec une entreprise qui retarde la livraison de vos travaux car elle est monopolisée sur un autre chantier. De votre côté, veillez à être irréprochable pour que l’entreprise puisse avancer sans contrainte.

Le bois est-il certifié FSC  ? Pouvez-vous appliquer le type de parquet que vous souhaitez ? Les colles ou vernis utilisés émettent-ils beaucoup de composés organiques volatiles (COV) ? Privilégiez des étiquettes A+ pour des produits faibles en émission de COV. Pour éviter les déconvenues pendant le chantier, parlez-en avec lui en amont et vérifiez que cela ne lui pose pas de problème.