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Que faut-il savoir sur le parquet ?

Publié le 24 novembre 2020

Vous devez sélectionner les parquets de votre logement neuf ou vous souhaitez simplement changer vos sols et opter pour le parquet ? Quelle pose et quelle finition sélectionner ? Nos experts vous guident pour choisir un parquet de qualité, adapté à chaque pièce de votre logement.

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Quels sont les différents types de parquets ?

Le parquet est un assemblage d’éléments en bois massif ou en panneaux contrecollés (il s’agit alors de parquet contrecollé constitué d’une couche de bois sur une couche de composite). Ce revêtement en bois brut est perçu comme plus authentique que les revêtements de sols récents tel que le PVC ou le lino. Le parquet ne doit pas non plus être confondu avec le sol stratifié (également appelé à tort parquet stratifié), qui imite les fibres du bois brut.

Il existe plusieurs catégories de parquet selon le mode d’assemblage et de fixation des éléments :

Le parquet traditionnel ou parquet cloué

Les éléments du parquet sont cloués sur des supports intermédiaires, des « lambourdes ». Ces éléments sont posés soit sur des poutrelles, appelées « solives », soit directement sur le plancher.

Le parquet collé

Comme son nom l’indique, ce type de parquet est collé, soit directement sur une dalle de béton ou une chape, soit sur un support en bois ou en aggloméré, avec un enduit. La pose collée est également utilisée pour les revêtements de sol en PVC ou vinyle souple en rouleaux qui imitent le parquet. Cependant le rendu n’est pas comparable et le revêtement PVC ne vieillit pas forcément bien, un simple accroc peut gâcher l’aspect général de votre sol.

Le parquet flottant

Les éléments ne sont pas fixés mais assemblés entre eux grâce à des rainures ou des languettes et posés sur le plancher. Cette pose flottante est comparable à celle des lames et dalles clipsables d’un revêtement de sol PVC.

En dehors des véritables parquets constitués d’au moins une couche de bois massif, il existe plusieurs revêtements de sols capables d’imiter le rendu esthétique du parquet :

  • Les sols stratifiés (souvent appelés dans le langage courant parquets stratifiés). Le sol stratifié est un matériau multicouche qui se compose généralement d’une âme en panneau MDF (Medium Density Fiberboard) ou HDF (Hight Density Fiberboard) sur laquelle est déposée une couche décorative qui imite la fibre de bois ainsi qu’une protection transparente lui permettant de résister dans le temps.
  • Les sols PVC (lames PVC adhésives ou clipsables). Simple à poser, le sol PVC ou vinyle est résistant et peut imiter d’autres types de matériaux que le bois : pierre, carrelage, béton, etc. Le PVC se présente en revêtement de sol souple (rouleaux) ou rigide (lames et dalles).
  • Les sols écologiques type parquet en liège. Ce revêtement de sol constitué d’écorces d’arbre revient à la mode dans les intérieurs même si le rendu est assez différent d’un parquet traditionnel, qu’il soit massif ou contrecollé.

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Quels sont les repères de qualité d'un bon parquet ?

Il existe de nombreux repères de qualité à étudier avant de sélectionner le parquet de votre logement. Voici la liste et les indications de nos experts pour vous guider.

La certification NF parquet

La certification NF parquet est un gage de qualité. Ce dispositif permet de vérifier que votre parquet est bien en règle avec les normes en vigueur et que la marque remplit les critères juridiques et économiques pour donner satisfaction à l’usage. Les principales caractéristiques certifiées sont l’aspect du bois, l’humidité, la pose ou l’usage.

 

Comparez les classements UPEC des pièces de votre logement et des parquets repérés

Les caractéristiques du revêtement de sol doivent être adaptés aux pièces de la maison (salle d’eau ou pas, passage modéré ou très fréquent…). Un classement du revêtement est conseillé pour chaque pièce du logement selon quatre critères :

  • L’Usure à la marche (U) ;
  • La résistance au Poinçonnement (P) ;
  • La résistance à l’Eau et à l’humidité (E) ;
  • Et la résistance aux produits Chimiques (C).

Le parquet doit avoir au minimum son indice UPEC égal à celui de la pièce de destination et défini par le cahier du CSTB (Centre scientifique et technique du bâtiment).

Le parquet massif en bois ne bénéficie pas de classement UPEC.

Regardez bien l’indice de dureté du bois

Comme les parquets en bois massifs n’ont pas de classement NF UPEC, l’indice de dureté du bois et l’épaisseur des éléments mis en œuvre déterminent leur qualité. Plus l’indice est bas, moins il sera résistant. Pour vous donner quelques repères, notez que :

  • Les bois tendres (pin, sapin, châtaigner) ont un indice de dureté inférieur à 3,5N/mm².
  • Les bois durs (chêne, robinier, hêtre, teck, moabi) ont des indices entre 3,5 et 5N/mm².
  • Et les bois très durs (ipé, wengé), supérieurs à 5N/mm².

L’épaisseur d’une lame ou latte en bois massif doit être au moins de 15 mm, celle de la couche supérieure en bois massif d’un panneau contrecollé de 3,2 mm.

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Quelles précautions prendre pour l’isolation phonique de votre parquet ?

Les parquets sont des sols durs, donc plutôt sonores. Les bruits de chocs – lorsque vous marchez, faites tomber un objet ou bougez un meuble – seront bien audibles dans la pièce où vous êtes, dans les pièces voisines de votre logement ou dans celles de votre voisin.

Il faut donc être vigilant lorsque vous remplacez un ancien revêtement (sol souple ou moquette) par un parquet. Prévoyez une sous-couche acoustique afin de ne pas augmenter les bruits de chocs vers vos voisins. La caractéristique de la sous-couche associée à un parquet est exprimée par l’indice ∆Lw qui doit être suffisamment élevé. Privilégiez des performances supérieures à 19 décibels (dB). À noter, certains parquets intègrent déjà une sous-couche sous les lames, ce qui rend la mise en œuvre plus facile.

Vous pouvez également prévoir cette sous-couche pour réduire la transmission des bruits vers les autres pièces de votre logement, mais sachez que dans ce cas, le parquet devient flottant. Et il produira un peu plus de bruit dans la pièce par rapport à une pose collée.

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Quelles sont les différentes finitions d’un parquet ?

La durabilité du bois dépend notamment de sa finition :

  • « Brute ». Le parquet est vulnérable aux taches et à l’eau et nécessite un entretien contraignant.
  • « Huilée ». Si vous l’entretenez bien, en privilégiant les huiles naturelles non nocives pour votre santé, ce type de finition pour votre revêtement peut bien durer dans le temps.
  • « Vernie ou vitrifiée ». Le parquet verni nécessite peu d’entretien mais une révision peut s’avérer nécessaire tous les quinze ans.

Ces finitions de parquet sont valables quelle que soit la composition de votre parquet : parquet en chêne, en hêtre, en châtaignier, etc. Malgré la couche de finition qui apporte une protection (vernis, huile, vitrificateur ou cire), soyez vigilant car l’eau est très certainement le pire ennemi du bois.

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Veillez au choix des produits utilisés pour votre parquet

En optant pour une pose de parquet par un professionnel, faites attention à l’impact des matériaux employés sur votre santé et celle de vos proches. En effet, cela peut entraîner l’émission de composés organiques volatils (COV), qui polluent l’air de votre logement.

Pour connaître l’impact de votre type de sol sur la qualité de l’air de votre intérieur, fiez-vous à l’étiquetage sanitaire, qui classe les produits de construction en contact avec l’air de A+ à C. L’étiquette A+ correspond à la plus faible émission de polluants tels que les composés organiques volatils et les formaldéhydes, l’étiquette C, à la plus forte émission. Depuis le 1er janvier 2012 (lois Grenelle I et II), la réglementation impose aux fabricants d’indiquer sur l’emballage des produits concernés (revêtements de sol, mur ou plafond, produits d’isolation…) avec une étiquette spécifique « Émissions dans l’air intérieur ».

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Que regarder lors de la pose du parquet ?

Lors de la pose de nouveaux revêtements de sols, observez votre sol et regardez s’il y a une différence de niveaux dans une pièce – ou entre deux pièces. Si c’est le cas, sachez que c’est le signe de faiblesses de structure à rectifier avant toute pose de votre revêtement de sol. Votre parqueteur doit vous indiquer dans le devis si des travaux complémentaires sont à réaliser.

Lorsque vous recherchez une atténuation acoustique vers les locaux voisins, il est important que le parquet soit bien flottant, c’est-à-dire :

  • Il ne doit pas toucher les murs, ce qui est également recommandé pour permettre la dilatation du parquet.
  • Les plinthes ne doivent pas non plus toucher le parquet. Elles doivent être fixées au mur et placées quelques millimètres au-dessus du parquet. Le vide est ensuite comblé par un joint silicone.

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