Les résultats du Baromètre 2018
Logement connecté et objets connectés : où en sont les Français ?
Si les objets connectés sont encore minoritaires dans les logements (3 logements sur 10 en sont équipés), ils génèrent une vraie appétence chez les consommateurs et le logement connecté affiche ainsi une progression sur le parc global.
- 54 % des logements récents (moins de 5 ans) comptent au moins un service connecté.
Globalement, les services connectés donnent satisfaction : les Français équipés d’une alarme sont ainsi plus nombreux que les autres à se dire satisfaits de la sécurité de leur logement. Mais il reste pourtant de sérieux obstacles à franchir au logement connecté pour s’imposer comme un nouveau standard.
- Le coût (réel ou perçu) est le premier obstacle à l’achat : 75 % des répondants considèrent que « des prix trop élevés les dissuaderaient d’équiper leur logement en objets connectés ».
- Deuxième obstacle : les techno-phobies. Les craintes des Français quant aux effets collatéraux négatifs constituent l’enjeu majeur au développement du logement intelligent : conséquence sur la santé (ondes wifi), usages des données personnelles, défaillance technique…
Les Français sont-ils prêts à acheter des objets connectés ?
Si globalement la nouveauté attire les Français, les objets liés à la sécurité et à la protection des biens et des personnes enregistrent les plus fortes intentions d’achat. Les Français souhaitent trouver des réponses à des besoins essentiels en priorité.
Quels sont les Français prêts à acheter des objets connectés ? Le Baromètre QUALITEL a identifié une « géographie » des intentions d’achats. L’Île-de-France est par exemple, et de loin, la région la plus technophile, tandis que le Sud-Est est en queue de peloton. Par ailleurs, 2 facteurs jouent principalement dans l’équipement en objets connectés des Français : l’âge du logement et le revenu.
En France, les objets connectés soulèvent encore plusieurs interrogations. Près de 7 personnes sur 10 craignent « que leurs appareils ne tombent en panne et que plus rien ne fonctionne ». 50 % des Français ont peur de « perdre la maîtrise de leurs équipements » et 48 % des répondants ont « peur de devenir dépendants de la technologie et de ne plus savoir comment faire sans ».
La rénovation : améliore-t-elle (vraiment) la qualité perçue ?
Pour cette 2e édition de son Baromètre, QUALITEL s’est intéressé à la rénovation des logements.
Le Baromètre 2017 révélait que l’ancienneté du logement est le facteur qui fait le plus chuter la qualité perçue de l’habitat. Les logements construits entre 1900 et 1980 enregistrent en effet un déficit de qualité sur des critères aussi variés que l’acoustique, l’aération ou le confort thermique. La rénovation est donc un enjeu sensible pour permettre aux occupants de logements anciens de s’approcher de la qualité de vie des logements récents.
Les Français interrogés par QUALITEL qui se sont lancés dans la rénovation de leur logement ont en moyenne effectué 3,1 travaux de rénovation, la première motivation pour rénover étant le confort (48 %).
Les travaux de rénovation sont utiles… mais à une condition : mettre le paquet ! La qualité perçue augmente en effet significativement au-delà de cinq travaux effectués.
Lorsqu’un logement ancien (1900-1980) combine l’« isolation d’une ou plusieurs pièces », la « réfection complète d’une pièce » (salle de bain, cuisine, salon) et la « réfection, remplacement ou installation de l’ensemble du système de ventilation », sa qualité perçue augmente significativement avec un Qualiscore de 7,5 / 10. Soit 1,8 point de plus que ceux n’ayant subi aucune rénovation.
Interview de Bertrand Delcambre, président de l'Association QUALITEL
Bertrand Delcambre nous explique comment le baromètre s’inscrit dans la mission de l’Association QUALITEL et quel est l’avenir de cette étude. Il revient en particulier sur les enjeux de la rénovation des logements.